Les cerveaux affamés tuent la mémoire pour survivre.
En tant qu'organe responsable du maintien de l'équilibre dans le corps et le plus énergivore de tous les organes, le cerveau absorbe une grande partie de l'allocation énergétique du corps. Ainsi, lorsque la nourriture se fait rare, le cerveau est l'organe qui est nourri en premier. Mais que se passe-t-il quand il n'y a pas assez nourriture pour répondre aux besoins énergétiques élevés du cerveau et la survie est menacée ?
Le cerveau ne se contente pas d'auto-allouer les ressources disponibles à la volée ; au lieu de cela, il "coupe la graisse" en désactivant des processus entiers qui sont trop coûteux. Des chercheurs du CNRS à Paris ont créé un véritable cas de mouches affamées, affamées, au point où elles doivent choisir entre éteindre la formation de mémoire coûteuse ou mourir. Lorsque les mouches sont affamées, leur cerveau bloque la formation d'aversion souvenirs à long terme, qui dépendent d'une synthèse protéique coûteuse et nécessitent un apprentissage répétitif.